« Nous sommes en guerre », une série pour s’évader en plein confinement !

Dans une période où les salles de cinéma, les salles de spectacles sont fermées. Que les événements sportifs s’annulent ou se reportent en cascade … certains créatifs irréductibles profitent de ce moment pour continuer à faire vivre la culture sur le web. Ils n’ont pas les moyens de Disney + ou de Netflix mais se servent des contraintes pour en faire une force.

Fricero Films vient de sortir sa nouvelle production Nous sommes en guerre. Stella (Stana Roumillac) est une jeune femme vivant enfermée chez elle, met en doute la « version officielle » des journalistes et des autorités. Le Covid-19 n’existe pas. Le confinement, elle n’en a cure.

<p class="has-normal-font-size" value="<amp-fit-text layout="fixed-height" min-font-size="6" max-font-size="72" height="80">Cette série en six épisodes montre son chemin de conversion, rappelle le scénariste Loïc Landrau. Une mini-série produite en un temps record. Dès le premier épisode, le ton est donné. Nous sommes face à une jeune femme qui doute, qui se renferme et qui peine à trouver la clé dans son existence confinée. Cette série en six épisodes montre son chemin de conversion, rappelle le scénariste Loïc Landrau. Une mini-série produite en un temps record. Dès le premier épisode, le ton est donné. Nous sommes face à une jeune femme qui doute, qui se renferme et qui peine à trouver la clé dans son existence confinée.

Quelques mots des créateurs :

Comment est venu l’idée de cette série Nous sommes en guerre ?
Loïc Landrau : L’idée du titre est venue de cette phrase d’Emmanuel Macron qui nous avait tous saisie à l’époque. Je voulais profiter de ce confinement pour raconter une histoire, analyser ce qu’on vit avec une histoire très forte. Une histoire de conversion. L’avantage est que j’ai un ami de 25 ans, Emmanuel Fricero à qui je peux envoyer mes scenarii et qui peut les réaliser. Ce n’est pas de le cas de tous les scénaristes. Lui-même est confiné dans le sud de la France avec une comédienne. Je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose 100% en confinement. C’est un défi technique. Tout est tourné dans l’appartement du réalisateur mais ça reste une vraie fiction avec des personnages qui apparaissent en visioconférence, de l’action …

Loïc Landrau / Journaliste-Présentateur TV

Le personnage principale doute des versions officielles concernant le Coronavirus. C’est le cas de beaucoup de personnes. Pourquoi ces doutes ont la vie dure ?
Effectivement, en tant que journaliste, j’observe que dans les grandes crises, il y a toujours des doutes parce que les gens n’ont pas l’habitude d’accepter le hasard. Pour eux tout ce qui arrive est fomenté. On voit beaucoup de complotistes sur des groupes Facebook notamment qui affirment que la Chine est derrière tout ça.

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Comment on réalise un film dans des conditions aussi spartiates ?
Emmanuel Fricero Cela fait trois semaines entre la réception des scenarii de Loïc, le casting, l’organisation du tournage. Il nous a fallu 3 soirs de tournage et 2 semaines de montage, mixage et la musique originale et l’étalonnage.

Comment tourner en respectant les mesures barrières ?

On est pas sorti de chez nous. On fait avec les moyens du bord. L’objectif était de tourner rapidement, en étant inventif. De faire des contraintes un style et une force dans la mise en scène. Depuis tout jeune, je suis habitué à faire des films en faisant tous les postes. C’est un challenge à chaque fois. J’ai la chance d’avoir une comédienne principale, Stana Roumillac, qui est extrêmement investie, qui propose plusieurs choses. C’est super pour un réalisateur.

L’interview en entier

Avec : Stana Roumillac, Mélody Banquet, Sébastien El Fassi, Morgane Talbot
Une Série Réalisée et Produite par : Emmanuel Fricero
Idée Originale, Scénario et Dialogues : Loïc Landrau
Musique Originale : Franck Ancelin
Étalonnage : Olivier Landry – Malpeza
Production : Fricero Films http://www.fricerofilms.com

Là où le mal a abondé …

Violon de l'espor

Certaines photos parlent toutes seules et n’ont pas besoin de commentaires. Dans les nombreux films, expositions où livres que j’ai pu lire, la question de la Shoah m’a toujours marqué.

Comment comprendre l’incompréhensible? Comment expliquer que l’une des plus grandes cultures d’Europe ait pu tomber dans la barbarie? Comment comprendre que des personnes ont été envoyées dans l’horreur la plus sombre? Comment admettre que ce temps n’est pas si loin derrière nous. Pour mes grands-parents cette question rouvrent des cicatrices mais pour ma génération, celle de 2012, elle doit être celle de l’espoir.

Cette photo m’inspire un verset de Saint Paul: « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. » (Romain 5,20)

Saint Paul sait de quoi il parle. Lui qui a pourchassé, martyrisé et fait mettre à mort des êtres humains qui pourtant étaient son peuple. Les dictateurs quels qu’ils soient ont tous été dans cette ligne.

Cette phrase doit être bien comprise. Il ne s’agit pas de renier le mal qui a été fait et d’atténuer sa force. Ce serait ajouter un mal à un mal. Ce qui n’est pas notre but, nous qui désirons être la génération de l’espoir. Il n’y a pas d’espoir sans vérité sinon nous courrons à notre perte.
L’espoir c’est la voix de Martin Luther King criant « I have a dream » n’ignorant rien de ce que subissaient les afro-américains.
L’espoir c’est les premiers choeurs de Gospel qui chantaient de tout leurs coeurs en vivant l’esclavage.
L’espoir c’est le son de ce violon qui envahit ce camps de la mort.
Vous pensez que je suis un rêveur, comme dirait John Lennon mais je constate aujourd’hui que la ségrégation d’état est terminée aux USA, l’esclavage est aboli et qu’Auschwitz est devenue un lieu de mémoire.

Alors aujourd’hui pourquoi ne pas faire confiance à l’espoir? Laissons-lui sa chance et le monde pourra changer.

Tant qu’il y aura de l’espoir, il y aura de la vie.