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François Hollande est de retour avec un ouvrage de 400 pages pour développer « Les leçons du pouvoir ». Un livre de plus ou un livre de trop ?
Depuis 2012 dans les librairies a côté des rayons foi et superstition ; cuisine et régime ; bien-être et poney il y a un gros rayon consacré à François Hollande.

On ne compte plus le nombre pléthorique de livres sur son mandat. Il y a eu ceux auxquels il a contribué à raison d’une heure d’entretien par mois Un président ne devrait pas dire ça et Conversations Privées Avec Le Président ceux dont il est le personnage central Merci pour ce moment. Depuis peu ses anciens conseillers ont chacun à leur tours publié un journal sur la vie au pouvoir La politique est un sport de combat ! Hier, l’ancien président y est allé de son bouquin avec « Les leçons du pouvoir ». L’occasion d’évoquer sa politique et son héritage qu’à la différence de Johnny Hallyday personne ne réclame.
« Il est irrationnel de ne pas tenir compte de l’irrationalité »
Sur la déchéance de nationalité, il écrit cette phrase révélatrice :
« Aussi solides soient-ils, mes argument deviennent plus inaudibles chaque jour. En politique, je le sais au fond de moi, il est irrationnel de ne pas tenir compte de l’irrationalité. »
Ce qui frappe tout au long du livre, c’est qu’on ne sait plus vraiment si c’est le produit du travail d’un journaliste ou le récit de son action. Un mélange des genres où c’est le premier qui prédomine.
L’impression d’un chef d’orchestre sans baguette, d’un ventilateur sans air. Et puis les leçons du pouvoir sont adressées directement à … Emmanuel Macron.
Son interview dans le 20h d’Anne-Sophie Lapix a beaucoup fait parler.
Interrogé s’il aurait pu battre Emmanuel Macron il a déclaré ceci :
Il ne l’a pas voulu. Les français non plus. Finalement on en vient à cette conclusion implacable : si il n’y avait pas eu Les ambitions d’Emmanuel Macron, l’affaire Leonarda, la déchéance de nationalité, les photos dans Closer, l’affaire Cahuzac, le livre de Valérie Trierweiler et j’en passe, ce quinquennat eut été parfait mais avec des « Si » …