Existe t’il un point commun entre Roland Garros et les législatives ?

Existe t’il un point commun entre Roland Garros et les législatives ?

C’est la question qui tracasse, qui tourmente, qui tarabuste même la terre entière. Existe t’il un point commun entre les internationaux de France de Roland-Garros et les élections législatives. A priori aucun ! Et pourtant en cherchant bien, on constate que les points communs sont nombreux. D’une part, dans les élections législatives il y a deux tours. Un peu comme les français à Roland Garros. Au-delà de deux tours leur participation est quand même beaucoup plus faiblarde, hormis pour les ramasseurs de balles qui pour leur part sont depuis 1983 et la victoire de Yannick Noah la meilleure chance française en deuxième semaine. Dimanche, nous allons enfin savoir quelle partie va connaître le plus gros revers. Est-ce que le Parti socialiste sera plus battu que la terre ocre du cours Philippe Chatrier ? Est-ce que l’avenir des Republicains sera aussi menacé que les serres d’Auteuil ? Est-ce que si Jean-Luc Mélenchon n’est pas élu dès le premier tour à Marseille il fera appel à la vidéo ? Toutes ces questions sont en suspens et dimanche nous en saurons plus sur l’issue de cette élection primordiale. 

Dans le fond, qu’attendent les français de ces élections législatives ?

Comme à Roland Garros, il espèrent être représenté par des personnes qui seront au service ou plutôt à leur service. Cependant, aujourd’hui et on l’a vu tout récemment avec l’affaire Ferrand, être député ne supporte pas la moindre faute et encore plus une double faute. Bref que cette élection soit un échange sans filet, un débat qui vol haut, un peu comme la Demoiselle, l’avion de Roland Garros, qui lui volait à hauteur d’un nid de coucou quand le tennis français est lui six pieds sous terre à force d’être aussi battu. 
Comment expliquer une telle déconvenue ? 

Les tennismen français sont très bons, mais actuellement sur la planète tennis il y a quatre rapaces qui se partagent entre eux les grands chelems depuis 15 ans. Federer, Nadal, Djokovic et Murray sont aussi conscient d’un mal français qui s’appelle la peur de gagner. Finalement ces quatre immenses champions en ne laissant aucunes chances (pour l’instant) aux joueurs français respectent cette tradition bien de chez nous.  La terre battue n’est plus vraiment notre surface de prédilection. Peut-être devrions-nous faire un tournois de tennis sur une autre planète parce que là avec Thomas Pesquet on gagnerait à coup sûr ! Mais bon, comme l’a dit Emmanuel Macron, il n’y a pas de planète B et il faut rendre notre planète Great Again mais ça ne se fait pas en un coup de raquette. 

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