Pierre Moscovici fait parti de ces hommes dont la voix compte en France et surtout en Europe. Hier, le commissaire Européen sur BFM a déclaré : « (…) sur notre continent, il y a une majorité de population qui, disons, de religion ou de culture chrétienne, l’Europe n’est pas chrétienne. Je ne crois pas aux racines chrétiennes de l’Europe. Je crois que l’Europe est diverse, unie et diverse » (sic).
Il sait de quoi il parle Moscovici, l’Europe est diverse et unie ou le contraire mais elle n’a pas de racines chrétiennes. D’ailleurs Jésus lui-même n’en avait pas.
Si l’Europe était vraiment chrétienne, les pays européens appliqueraient cette parole du Christ, dans l’évangile de Matthieu : « les derniers seront les premiers ». Ainsi la France n’attendrait pas si longtemps pour remporter l’Eurovision. Exit donc les racines supposées chrétiennes de l’Europe.
Et puis franchement, il suffit de regarder l’histoire pour réaliser que la chrétienté est absente de l’Europe. Le baptême de Clovis dans la cathédrale de Reims est un événement strictement privé. Emmanuel Macron a avancé que Jeanne d’Arc appartient à notre histoire. D’accord elle a bouté les anglais hors de France mais elle a quand même déclaré « être venue de par Dieu le roi du Ciel ». Où est-il question de christianisme ? Le ciel n’est pas en Europe que je sache.
Malheureusement, il reste encore une poignée d’illuminés qui persistent à voir des références chrétiennes partout.
Ces irréductibles voient les cathédrales comme des édifices soi-disant chrétiens quand il ne s’agit que de projets immobiliers bassement architecturaux comme peuvent l’être la future Tour Triangle ou l’Accord Hôtel Arena. Rien de plus.
Ils vont même jusqu’à considérer que la fresque de Michel Ange « Le Jugement dernier » est une référence biblique alors qu’à bien regarder il n’est question que d’un tag sur un mur évoquant la politique judiciaire. C’est d’une simplicité … biblique.
Le problème de ces réactionnaires de catacombes, c’est qu’ils ramènent tout à eux, quand Pierre Moscovici, lui, rend à César ce qui est à César et à D… Enfin je me comprends !
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !
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