Aujourd’hui j’inove et pour la première fois je vais vous parler d’un pianiste que je connais bien mais dans un autre registre. Allez je balance! A l’époque il était le meilleur imitateur de Sacha Guitry dans la catégorie des moins de 18 ans. Comédien je l’ai découvert après quelques années pianiste. Un jour Cyril m’a appris qu’il s’était mis au piano, je m’attendais à entendre un débutant jouer « La lettre à Elise ». Ce ne fut pas le cas. Bagatelle ! Tant pis pour Elise et sa missive. J’ai découvert un véritable musicien.

Revenons à l’album.

Cet EP (comprenez Extended Play) se composent de 5 morceaux. Déjà ce qui frappe c’est l’apparente facilité qui se dégage de ces compositions. C’est sobre sans être austère, simple sans être simpliste. Ne cherchez pas des grands effets de styles, des harmoniques virtuoses, des accrobaties transcendantes. Rien de tout ça. La mélodie emporte tout sur son passage.
C’est très compliqué de définir ce qu’on ressent en écoutant cette musique. En tout cas elle a un grand mérite, en plus d’être simple, au sens noble du terme, elle est très imagée. Il suffit de fermer les yeux. D’ailleur pour paraphraser Sacha Guitry, la lumière ou plutôt l’obscurité joue un grand rôle dans cette musique.

Si on ferme les yeux on se laissera emporter dans ce manège à 5 titres et on pourra faire un rève d’un monde de douceur, de paix, de lumière. Bon d’accord j’arrête là.

Pour conclure, j’incite tout ceux qui veulent voyager un court instant (trop court) à écouter cet EP onirique et sensuel à la fois très personnel mais poétique donc universel.