John McClane se rend en Russie pour libérer son fils emprisonné. Il apprend que ce dernier est un agent de la CIA hautement qualifié qui doit empêcher un vol d’armes nucléaires. Ils doivent affronter la mafia russe ensemble et faire face à un ennemi sur le point de déclencher une guerre.
« Bonne journée pour mourir » … le titre est prometteur. En arrivant au cinéma, on sent déjà la poudre prête à exploser, le compte à rebours sur les bombes qui sonnent. Ce film est une longue et pénible tuerie.
Tous les psychanalystes vous le diront, il faut tuer le père. Le fait qu’il s’appelle Bruce Willis n’y change rien. Quand ce dernier vient interférer dans sa mission pour le compte de la CIA, il devient embarrassant.
Bruce Willis a un rôle pas très évident, il doit jouer le rôle du bon père de famille venant expliquer à son fils qui part en vrille que faire le mal … c’est mal. Une assistante sociale de l’Aide Sociale à l’Enfance en ferait autant. Le péché mignon de ce film est de meubler les courts espaces de répits entre chaque fusillade par des dialogues convenus et aux ras des pâquerettes.
Pour ce qui concerne les scènes d’actions entrecoupés de faux raccords en cascades en irruption dans un Moscou fantasmé nous en avons pour notre argent. Bruce Willis est à la peine et comme le veut la tradition finira la tête en sang.
Enfin pour pousser le cliché jusqu’au bout, il fallait naturellement que la scène se finisse dans un lieu bien pourri … Rien ne vaut Tchernobyl. Détrompez vous, le lieu n’est pas si sordide que ça. La preuve a l’image.
Vous l’aurez compris, c’est un film qui déménage, qui cartonne, est explosif sans être vraiment de la bombe. En tout cas on peut tuer le temps en regardant ce film.